HISTOIRE

LES ATELIERS HORS CADRE : AUJOURD’HUI

Les produits des Ateliers Hors Cadre inc se retrouvent chez nos distributeurs pan-canadiens ainsi que chez tous les bons encadreurs.

La division Encadrement Hors Cadre dessert localement les artistes, les particuliers et les corporations.

Venez voir les nouveautés ainsi que nos moulures classiques pour vos tableaux à l’huile, acryliques, photographies, pastels et aquarelles.

Que se soit pour vos souvenirs de famille, de voyage, vos objets de collection, vos gilets sportifs ou vos dessins d’enfants. La ligne des  encadrements Hors Cadre est complète et ne cesse d’innover.

Une nouvelle division pour entrepreneurs et bricoleurs en sous-traitance industrielle vient de voir le jour.

Voici les services pour les bricoleurs ou les entrepreneurs:

  • Service de décapage
  • Sablage
  • Rembourrage
  • Finition industrielle (Meuble, armoires ou portes et fenêtres)

Nous offrons des solutions novatrices pour tous.

LES ATELIERS HORS CADRE : 2000

Vers le milieu des années 2000, Ateliers Hors Cadre inc. explorent de nouveaux horizons. L’expertise acquise depuis les dernières années permet le développement de nouveaux marchés.

Désormais, nous offrons nos talents et notre expertise à diverses entreprises situées en Beauce, à Québec, à Lévis et les environs.

C’est l’occasion de produire certaines composantes plus complexes ou spécialisées.

Toujours à l’écoute des besoins du client, l’entreprise s’adapte et évolue.

LES ATELIERS HORS CADRE : EN 1991

Durant le mois de Juillet 1991, un incendie se déclare pendant des travaux d’agrandissement qui devaient doubler notre superficie : perte totale.

La reconstruction immédiate vient confirmer la place des produits Hors Cadre sur le marché canadien.

1991: Ventes d’Est en Ouest, de Halifax à l’île de Vancouver.

1995: La compagnie perce le marché américain

Toujours en croissance, agrandissements  et réaménagements se succèdent.

Le champ de compétence s’étend sur plusieurs niveaux : transformation et finition du bois, ainsi que coupe et l’assemblage.

Les produits d’encadrement se spécialisent : une gamme de tissus pour  marie-louise et «bevels» s’ajoute  au style sobre et linéaire de la compagnie.

LES ATELIERS HORS CADRE : EN 1986

Le 1er avril 1986, Denis Roy appuyé de son épouse Carole Labbé fonde Les Ateliers Hors Cadre inc.

Les débuts sont modestes. À même leur résidence, se retrouve une galerie d’art, un magasin d’encadrements et un atelier de montage.

La fabrication complète de cadres et moulures s’effectue dans un local détaché avec des équipements rudimentaires. La première gamme complète de l’entreprise familiale est offerte sur le marché du Québec et des Maritimes en 1990.

Les affaires prospèrent et les agrandissements se succèdent.

L’ENCADREUR D’HIER A AUJOURD’HUI.

L’encadreur, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a trouvé tardivement sa place dans la vie artisanale. Avant la renaissance, le travail d’encadrement est effectué par des ébénistes ou des doreurs sur bois, car on ne dissocie pas le cadre du tableau. Tous deux proviennent du même bois : la partie centrale est destinée à la peinture et les bords extérieurs, nus ou travaillés, forment le cadre.

Un des premiers encadrements connus, dans lequel cadre et sujet sont distincts remonte en l’an 1538. Cadre acheté par François 1er d’un encadreur inconnu.

C’est sous le règne de Louis XIV qu’apparaît officiellement le titre d’encadreur. À cette époque, on cisèle dans le bois massif (notamment du chêne, du noyer ou du bois fruitier),que l’on dore à la feuille. Ce procédé connaît un grand succès et influence jusqu’à nos jours l’art de l’encadrement.

Le cadre étant considéré comme une œuvre d’art n’est pas à la portée de toutes les bourses. Ainsi, l’Angleterre voit sa capitale s’enrichire de petites boutiques qui proposent des cadres à moindre coût. De la Régence au régime de Louis XV, la ligne sobre des sculptures ornant les cadres est remplacée par des lignes et les formes enchevêtrées et asymétriques. On appelle le style « Rocaille ».

MILIEU DU XVIIIe siècle.

Retour vers la simplicité des motifs.  Progressivement, le style change, les nouvelles lignes bien droites, rigides se mêlent aux formes flamboyantes du style Rocaille. Ce passage du style Rocaille au « néo-classicisme » est connu aujourd’hui sous le nom de « transition ». Vers 1775, des motifs romains et grecs remplacent l’exubérance chère au règne de Louis XV. Les bordures reprennent des motifs de l’antiquité. Les coquillages et les arabesques sont remplacés par des rubans, des feuilles d’eau, des torsades, des perles…

FIN du  XVIIIe siècle

Début de l’ère du machinisme.  Grâce à la découverte de pâtes à bois et du mastic, les fabricants de cadres deviennent des industriels. Les modèles sont fabriqués en série plutôt que le produit d’un travail artisanal. Reproduire un motif à l’aide d’une empreinte est  moins onéreux que d’utiliser  la gouge et le ciseau du sculpteur. Nous  assistons à la décadence et à la fin d’une grande époque dans l’art du travail du bois.Les cadres en bois sculptés et dorés à la feuille deviennent de plus en plus rares.

Sous l’empire, les cadres continuent à s’inspirer de l’Antiquité. Ils sont teintés en noir et leurs bords sont ornés de motifs majestueux en or : feuilles de laurier, palmettes, fougères, couronnes ou guirlandes. L’utilisation du bois naturel foncé, comme l’acajou, se généralise.

DÉBUT du XIX e siècle

La préférence est aux  bois clairs : loupe d’orme, frêne, sycomore, noyer, citronnier, remplacent les essences sombres et austères de l’Empire. Sous Louis-Philippe le style reste toujours simple mais avec des lignes légèrement courbes. L’arrivée de nouveaux matériaux permet de créer de nouvelles techniques laissant toute liberté à l’imagination de l’artiste , les styles se mélangent et se confondent.

Il est curieux de constater que pendant longtemps l’encadrement n’a pas pour fonction essentielle de rehausser la beauté de ce qu’il entoure. Le cadre est une œuvre d’art en soi, parfois même de plus grande valeur que le tableau : il rivalise en fait avec ce qu’il devrait valoriser.

L’observateur est placé devant deux créations bien distinctes.

A ce moment , avec les nouvelles écoles de peinture, et la multiplication des oeuvres  sur papier telles : lithographies, sérigraphies, estampes, etc. les gens du milieu doivent  concevoir une nouvelle façon dans l’art d’encadrer.

Les cadres en bois « de style » souvent trop coûteux, se raréfient ; de plus, ils sont de moins en moins adaptés aux messages des artistes peintres de l’époque. Les courants des arts plastiques en perpétuelle évolution se doivent d’ être mis en valeur par des encadrements  respectant les idées et le style véhiculés par ceux-ci. Le verre apparaît devant les œuvres sur papier à des fins de protection.

On met en valeur ces gravures sous verre en les bordant de papier et de tissus de couleur. Très rapidement, au cours du XX e siècle, les techniques d’encadrement se multiplient mais, cette fois, au service de l’œuvre à encadrer.